Tellement de découvertes ont été faites sur le développement du cerveau de l’enfant, ses apprentissages et l’impact de l’environnement dans lequel il évolue… Car l’environnement est en effet primordial : il est capable de tout induire… le meilleur… comme le pire.
Lorsque le bébé nait, son immaturité émotionnelle est totale. Les zones du cerveau qui régule les émotions évoluent années après années pour arriver à maturité autour de la 25ème année. Oui oui la 25ème année ! Jusque là, nous avons tendance à penser que le bébé, le petit enfant, l’enfant, l’adolescent font des caprices, testent l’adulte… Mais ce n’est pas exactement le cas : ils sont en fait dans l’incapacité de prendre le recul nécessaire sur les émotions qui les traversent. Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas, c’est qu’ils ne peuvent pas. Leurs câblages neuronaux sont encore trop incomplets pour le leurs permettre. Or, à la lumière des neurosciences, il s’avère que les tempêtes émotionnelles, sans accompagnement bienveillant, sont particulièrement toxiques pour la maturation du cerveau de l’enfant et tout se qui en découle : apprentissages, estime de soi, vie sociale,...
Le positionnement de l’adulte est essentiel. C’est un véritablement challenge, un apprentissage de chaque instant , que de parvenir à accueillir les émotions de son enfant…Il y a des hauts, et des bas… Mais, à force de questionnements, de remises en question, et d’un processus d’ajustement permanent, l’adulte parvient à offrir la sécurité et l’empathie dont l’enfant a tant besoin.
Et alors… l'enfant s’épanouit... et l’adulte grandit...