Dès son plus jeune âge le tout-petit se plait à évoluer à plein-air, à observer ce nouvel environnement et sentir ces nouvelles odeurs.
En gagnant en tonus, à même le sol, il touche : herbes, fleurs, terre, graviers… tout passe entre ses petits doigts. Il découvre ainsi les textures lisses des cailloux, rugueuses des écorces, sableuses de la terre, duveteuses des fleurs, et continue à entrer en relation avec le monde par son sens le plus développé : le toucher.
À peine plus grand, c’est par le jeu que la nature contribue à stimuler la motricité fine des enfants. Brindilles, gravillons, pétales, sont autant de petits trésors à manipuler… et, pour le plus grand bonheur des parents, à collectionner !
Au contact du milieu naturel, spontanément et/ou guidé par le comportement de l’adulte, l’enfant cultive son émerveillement, développe son sens de l’observation, se questionne et enrichit son langage.
Sur le plan moteur, l’inégalité d’un terrain naturel, les troncs d’arbres, les rochers, mettent à l’épreuve la force et l’équilibre des tout-petits. Sans s’en rendre compte, l’enfant qui évolue dans la nature améliore progressivement son endurance, ce qui contribue également à sa santé physique et mental.
Et ce n’est là qu’un petit aperçu des bienfaits de la nature sur les enfants.
Sans oublier que prendre l’air fait aussi du bien aux parents qui, à l’extérieur, s’octroient beaucoup plus facilement de lâcher-prise.